EVECHE DE KOLWEZI
mardi 9 juin 2015
Mgr Nestor NGOY KATAHWA AU SACRE DU NOUVEL EVEQUE DE KALEMIE-KIRUNGU
Son Excellence Mgr Nestor NGOY KATAHWA, Evêque de Kolwezi a fait un déplacement avec ses pairs de la Province Ecclésiastique de Lubumbashi pour assister à l'Ordination Episcopale du Nouvel Evêque de Kalemie-Kirungu,Son Excellence Mgr Jean Christophore AMANDE ALOMA, de la Congrégation des Missionnaires d'Afrique.
Le Sacre a eu lieu le dimanche 07 juin en la Solennité de la Fête Dieu à Kalemie Kirungu.
Selon les informations reçues, il y a eu 16 Evêques: Leurs Excellences Evêques de la Province Ecclésiastique de Lubumbashi, Leurs Excellences Archevêques de Bukavu et Kisangani, Leurs Excellences Evêques de Kasongo, Goma, Butembo, Mahagi -Nioka, Bunia et Buta ainsi que le Chargé des Affaires de la Nonciature.
La Cérémonie s'est déroulée en présence des nombreux prêtres, des Autorités de la Provinces, des Honorables députés Nationaux et Provinciaux et d'une foule immense des fidèles.
La Cérémonie a pris fin vers 15h00, et à 17h00 l'avion qui a amené la Délégation des Autorités venues à bord duquel se trouvait son Excellence Mgr Nestor NGOY KATAHWA, Evêque de Kolwezi est retourné à Lubumbashi.
Ab. Bavon KAKEZ
Chancelier.
lundi 1 juin 2015
Nouvelle: La Visite de Son Excellence Mgr l'Evêque Nestor NGOY KATAHWA à Stella Maris/MUTSHATSTA
Le samedi 30 mai Son Excellence Mgr Nestor NGOY KATAHWA, s'est rendu à Mutshatsha, Chef Lieu du territoir portant le même nom, situé à 180 km de Kolwezi,
Sa Mission Principale était de présidée la messe d'inauguration de l'Eglise de la paroisse Stella Maris après les travaux de réfection.
Mgr l'Evêque a quitté Kolwezi à 13h00', accompagné des Abbés Bavon KAKEZ, Chancelier, YVO Claudio, à Kanzenze l'abbé Albert KSHALA s'y est ajouté.
Le Convoi est arrivé à Mutshatsha vers 17h, accueilli à 1km de la cure par des fidèles en joie, avec à leur tête Mr. l'Abbé Sylvain MUTEB Administrateur de la paroisse et de l'Abbé Christophe KAWEL, Vicaire Paroissial; Son Excellence Mgr l'Evêque a marché avec les fidèles jusqu'à la cure. Aussitôt après un petit temps de repos, il a visité la Concession de l'Eglise accompagné de l'Administrateur Paroissial et des quelques Anciens qui connaissent bien l'histoire de l'Eglise Catholique de Mutshatsha.
Le Dimanche 31 mai une grande messe a été dite dans l'Eglise Restaurée en présence de nombreux fidèles et invités parmi lesquels l'Administrateur du territoire, Représentant personnel du Gouverneur Moïse KATUMBI empêché qui a largement contribué avec son Gouvernement Provincial aux travaux de réfection de l'Eglise.
Au cours de la messe 98 fidèles ont été confirmés jeunes et adultes de la paroisse et ceux venus des Chapelles.
A la fin de la messe Mr l'Abbé Sylvain a prononcé un discours de remerciement envers toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette Oeuvre, tout en rappellant qu'il y avait encore beaucoup à faire!
Mgr l'Evêque avec des mots paternels a encouragé les deux jeunes prêtres pour leur zèle pastoral et remercié à son tour les fidèles et toutes les personnes de bonne Volonté qui ont contribué à ce travail de Réfection.
L'Administrateur de Territoire a aussi encouragé ces genres d'initiatives qui contribuent au développement du milieu et de la Nation et ce parténariat constuctif entre l'Eglise et l'Etat.
Après la Messe un repas a été offert à la Cure, pour les Invité et les fidèles.
Mgr a aussi visité les nouveaux bâtiments de l'EP St Pierre du réseau Catholique, construits par l'Etat, puis la nouvelle Concession de l'Eglise à l'entrée de la Cité de Mutshatsha.
C'est vers 17h30' que le Convoi de son Excellence Mgr Nestor NGOY KATAHWA est rentré à Kolwezi pour arrivé vers 23h.
Abbé Bavon KAKEZ
Chancelier.
Sa Mission Principale était de présidée la messe d'inauguration de l'Eglise de la paroisse Stella Maris après les travaux de réfection.
Mgr l'Evêque a quitté Kolwezi à 13h00', accompagné des Abbés Bavon KAKEZ, Chancelier, YVO Claudio, à Kanzenze l'abbé Albert KSHALA s'y est ajouté.
Le Convoi est arrivé à Mutshatsha vers 17h, accueilli à 1km de la cure par des fidèles en joie, avec à leur tête Mr. l'Abbé Sylvain MUTEB Administrateur de la paroisse et de l'Abbé Christophe KAWEL, Vicaire Paroissial; Son Excellence Mgr l'Evêque a marché avec les fidèles jusqu'à la cure. Aussitôt après un petit temps de repos, il a visité la Concession de l'Eglise accompagné de l'Administrateur Paroissial et des quelques Anciens qui connaissent bien l'histoire de l'Eglise Catholique de Mutshatsha.
Le Dimanche 31 mai une grande messe a été dite dans l'Eglise Restaurée en présence de nombreux fidèles et invités parmi lesquels l'Administrateur du territoire, Représentant personnel du Gouverneur Moïse KATUMBI empêché qui a largement contribué avec son Gouvernement Provincial aux travaux de réfection de l'Eglise.
Au cours de la messe 98 fidèles ont été confirmés jeunes et adultes de la paroisse et ceux venus des Chapelles.
A la fin de la messe Mr l'Abbé Sylvain a prononcé un discours de remerciement envers toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de cette Oeuvre, tout en rappellant qu'il y avait encore beaucoup à faire!
Mgr l'Evêque avec des mots paternels a encouragé les deux jeunes prêtres pour leur zèle pastoral et remercié à son tour les fidèles et toutes les personnes de bonne Volonté qui ont contribué à ce travail de Réfection.
L'Administrateur de Territoire a aussi encouragé ces genres d'initiatives qui contribuent au développement du milieu et de la Nation et ce parténariat constuctif entre l'Eglise et l'Etat.
Après la Messe un repas a été offert à la Cure, pour les Invité et les fidèles.
Mgr a aussi visité les nouveaux bâtiments de l'EP St Pierre du réseau Catholique, construits par l'Etat, puis la nouvelle Concession de l'Eglise à l'entrée de la Cité de Mutshatsha.
C'est vers 17h30' que le Convoi de son Excellence Mgr Nestor NGOY KATAHWA est rentré à Kolwezi pour arrivé vers 23h.
Abbé Bavon KAKEZ
Chancelier.
mercredi 27 mai 2015
Publication: INTERVENTION EN ASSEMBLEE GENERALE DE Son Excellence Monseigneur Nestor NGOY KATAHWA au Synode Spécial pour l'Afrique en 1994
LE SYNODE SPECIAL POUR L’AFRIQUE
Rome, 10 avril-8 mai 1994 INTERVENTION EN ASSEMBLEE GENERALE DE SonExcellenceMonseigneur Nestor NGOY KATAHWA
Rome, 10 avril-8 mai 1994 INTERVENTION EN ASSEMBLEE GENERALE DE SonExcellenceMonseigneur Nestor NGOY KATAHWA
SECTES, EXORCISME,
SORCELLERIE
Au Zaïre, comme dans
beaucoup d’autres pays d’Afrique, nous assistons au phénomène déconcertant de
la prolifération de SECTES et de mouvements mystiques. La plupart de leurs
adeptes sont des chrétiens catholiques ayant fait défection de notre Eglise.
Une telle défection est soit personnelle et spontanée, soit suggérée par des
groupes d’intérêts idéologiques, économiques ou politiques.
Beaucoup de ces sectes
sont d’origine africaine. Mais un bon nombre d’entre elles sont venues
d’ailleurs : Etats-Unis, Asie, France. Leur impact sur les gens est tel
que dans beaucoup de nos paroisses, le nombre de fidèles a sensiblemnt diminué.
L’Instrumentum Laboris, au n°88, donne quelques raisons du succès des
sectes auprès des populations africaines, notamment :
-
L’habileté
à traiter avec les esprits du mal et les sorciers ;
-
La
guérison des maladies physiques et la recherche d’un salut palpable ;
-
La
prédication persuasive et la pratique des prophéties ;
-
Le
désir de mieux exploiter l’Ecriture dans le vécu quotidien et la quête
d’expériences spirituelles profondes.
Nous pouvons ajouter que ce succès est dû
également à l’appui financier et politique que les adeptes reçoivent des
Organisations ou des personnalités qui les soutiennent.
Nous nous limiterons à épingler ici quelques
aspects qui constituent de véritables interpellations à l’Eglise Catholique en
général et à celle qui vit en Afrique en particulier.
Nous sommes convaincus que le phénomène
dépasse largement l’Eglise de Dieu qui est en Afrique. Les Africains seuls ne
peuvent pas trouver une réponse suffisante à l’influence négative des sectes,
en particulier de celles soutenues et protégées par l’Extérieur. Nous avons
besoin de l’aide et de l’appui des catholiques des pays d’où viennent certaines
de ces sectes. En ce qui concerne l’Afrique, nous pouvons nous demander si,
auprès des peuples d’Afrique, l’Eglise remplit efficacement sa mission
d’annoncer et d’actualiser le salut que l’homme africain attend de Jésus-Christ.
Il nous semble que dans l’accomplissement de
sa mission évangélisatrice en Afrique, l’Eglise catholique reste souvent très
lacunaire par rapport aux richesses immenses que le Seigneur lui a confiées
pour le monde.
Nous pensons que les pasteurs de l’Eglise
(évêques et prêtres) devraient intensifier l’exercice de leur ministère en
priorité dans le domaine de la prédication
de la Parole de Dieu en rapport avec les problèmes de vie qui se posent
concrètement aux Africains.
Face au défi que nous lance l’avancée des
sectes, nous, évêques, prêtres, catéchistes, devons proclamer la Parole de Dieu dans toute sa force pour qu’elle
atteigne l’Africain réellement comme
Parole qui crée, qui transforme et qui guérit. Car l’homme africain désire
ardemment vivre et vivre abondamment et il a soif de cette Parole de Dieu qui
puisse l’atteindre dans ses joies et dans ses souffrances, dans son âme et dans
son corps, dans son individualité et dans ses relations.
Face au défi qui nous vient des sectes, il
convient de prêter attention à certains phénomènes difficiles à cerner ou à
définir, mais qui ont un impact sérieux dans la vie quotidienne de beaucoup
d’Africains, même baptisés et pratiquants. Il s’agit notamment des phénomènes de la sorcellerie, de la magie,
du rôle des esprits et des morts. L’Eglise ne peut pas purement et
simplement ignorer ces réalités ou se contenter de les taxer de vaines
croyances. Elle doit, à la lumièrte de l’Evangile et de la foi chrétienne,
donner une réponse valable aux hommes et aux femmes qui prennent ces croyances au sérieux.
A ce sujet, on peut se demander si c’est par
hasard que la lectio continua des
Actes des Apôtres dans la liturgie de la
messe pendant le temps pascal a laissé tomber systématiquement les passages ayant
trait à quelque chose de semblable à la sorcellerie et à la magie : la
mort de Judas comme punition de Dieu (Ac 1, 18-19), des visions et des songes
sous la mouvance de l’Esprit de Dieu (Ac 2, 15,21), Ananie et Saphire (Ac 5,
1-11), les faux excorsistes (Ac 19, 11-20) etc. Ces omissions et d’autres de ce genre font que dans nos célébrations
liturgiques l’occasion est souvent manquée pour éclairer par la Parole de Dieu
certaines réalités obscures qui continuent d’avoir un impact lourd sur la vie
des Africains.
Face au défi que nous lancent les sectes,
nous devrions revaloriser le sacrement
des malades et le difficile et délicat ministère de l’EXORCISME, qui - hélas !
- n’a plus été retenu sur la liste des
ministères institués. A l’exorcisme proprement dit on pourrait associer le ministère de guérison et de la libération
de mauvais esprits. Ces ministères peuvent être confiés par l’évêque à des
personnes prudentes et éprouvées parmi les clercs et même les laïcs.
L’expérience commence déjà à montrer que là où des catholiques exercent ces
ministères, des adeptes de sectes et même des païens affluent en grand nombre.
Face au défi que nous lancent les sectes, nous devrions mieux encadrer les groupes
charismatiques et de renouveau dans l’Esprit qui constituent déjà une école de
prière et d’expériences spirituelles profondes. Ils peuvent être aussi des
lieux de guérisons spirituelles, voire physiques. Remarquons que dans ces groupes
charismatiques on rencontre fréquemment en Afrique ce phénomène rare dans
d’autres cultures, à savoir la descente
de Saints qui parlent ou agissent dans une personne. Tout ceci, bien sûr,
nécessite un discernement. Il appartient justement aux pasteurs que nous sommes
d’opérer ce discernement multiforme et de ne pas faire obstacle à l’Esprit de
Dieu.
En tout premier lieu, comme nous l’enseigne
la prière du Notre Père, nous devons chercher l’accomplissement de la volonté
de Dieu : un ministère, comme la prière de guérison, doit être soumis à la
souveraine volonté de Dieu. Notre corps est sujet à la souffrance et à la mort.
La prière peut retarder cette échéance ou en obtenir l’allègement mais il est impossible de supprimer la
souffrance et la mort dans le monde. Le
passage par la croix pour atteindre la résurrection fait partie de la condition
de tout homme et de tout chrétien.
En second lieu, même pour d’autres demandes,
nous ne pouvons connaître les dates ni les délais que l’Esprit Saint fixe
souverainement pour exaucer la prière des fidèles. En dehors des sacrements de l’Eglise agissant ex opere operato,personne ne peut
connaître d’avance la date et le moment où le Saint-Esprit viendra exaucer nos
prières.
En troisième lieu, il arrive que des
guérisseurs fassent parler des malades qui citent en public des personnes
présumées responsables de leurs maux, notamment tel ou tel SORCIER. Nous
signalons en passant que les personnes détestées pour leur sorcellerie sont
celles-là qui causent du tort au prochain. D’autres personnes réputées capables
de neutraliser des forces spirituelles nuisibles paraissent bienveillantes et
sont respectées. Que le sorcier soit capable ou non de nuire à la santé des
gens sans les avoir physiquement approchés, telle n’est pas la question ici,
car la connaissance des limites et des modalités de l’action de l’homme sur son
semblable et sur le monde, ne fait pas partie
du message de la révélation que nous avons à transmettre. Il ne revient
donc pas à l’Eglise de se prononcer sur la puissance ou la science des sorciers
ni sur celle des devins. Mais à eux comme à toutes les personnes humaines, nous
devons prêcher l’Evangile qui commande d’aimer le prochain et de ne jamais lui
faire du mal. Le décalogue est applicable aux sorciers, aux devins et à leurs
clients : à eux comme à toutes les personnes humaines, Dieu demande de ne
pas tuer, de ne pas mentir, de ne pas calomnier et de pas voler. En ce sens,
quiconque provoque la dissension dans la communauté, notamment par la
publication des péchés des tiers, commet une faute et ne peut en cela prétendre
agir au nom de l’Esprit de Dieu.
Enfin, il importe de reconnaître que
certaines sectes ont pour raison d’être la lutte contre l’Eglise Catholique. En
face de telles sectes, l’autodéfense devrait passer avant le dialogue. Saint
Paul nous a donné dans l’épître aux Galates des critères de discernement
qui peuvent nous aider à apprécier les
paroles et les actes de ceux qui prétendent à tort ou à raison qu’ils
conversent avec des Saints (Ga 5, 19ss).
Nous devons par conséquent conclure que dans
le contexte des sectes, des mouvements charismatiques et mystiques, des
phénomènes de possession et/ou de guérison, notre peuple a besoin d’être formé
et guidé par des prêtres, des religieux, des religieuses et des laïcs
théologiquement, spirituellemnt et culturellemnt bien préparés. Ici comme
ailleurs, la formation du peuple et des
fidèles chrétiens est la réponse appropriée aux nombreux défis lancés à notre
Eglise. Cependant, nous devons éviter que l’excès de prudence n’éteigne
l’Esprit. Puisque nos fidèles croient à un au-delà et au monde invisible de
Dieu et des ancêtres, il est de notre
devoir de les former à vivre en communion avec Dieu, les Anges et les Saints,
parmi lesquels nous comptons à juste titre nos Ancêtres au cœur droit.
† Nestor NGOY KATAHWA,
Evêque de Manono
République du Zaïre.
vendredi 22 mai 2015
Synode 2001: "NOTRE CONVERSION" Communication de Mgr Nestor NGOY KATAHWA, évêque de Kolwezi
X C O E T U S G E N E R A L I S O R D I N A R I US
C O M P E N D I U M I N T E R V E N T I O N IS
Rev.mi Patris Synodalis: (Nomen, cognomen) Nestor NGOY KATAHWA
(Dioecesis, officium) Kolwezi - REP. DEM. CONGO
(Una ex his quae sequuntur linguis exaratum: latina, anglica, gallica,
italica, germanica, hispanica - non plus quam 25 lineae dactylographiée
scriptae cum 50 ictibus pro linea. Lineae, quae hune limitem exsuperant, ab
editore contrahi possunt Compendium hoc tradatur etiam in disco electronico
impressum.)
NOTRE
CONVERSION
L'entrée dans le
3e Millénaire apparaît comme un appel lancé à l'Eglise et à l'humanité pour
leur renouvellement. Cette Assemblée Synodale qui traite des Evêques vient nous
dire que le renouvellement en question doit commencer par l'Ordre de
l'Episcopat. Nous, les Evêques, nous devons donc nous renouveler en
ce début d'une
nouvelle ère. Ma communication se limite à énoncer quelques aspects pour
illustrer l'exigence, pour nous les Evêques, de nous convertir.
-
Avec
notre titre de « Princes de l'Eglise » nous sommes plutôt portés à cultiver la
recherche des honneurs et des privilèges humains, alors que le Roi en référence
duquel nous sommes « Princes » trouve sa glorification dans la Croix.
-
L'exercice
de notre ministère de sanctification se réduit généralement à des pratiques
rituelles sans âme, superficielles et expéditives, sans beaucoup
d'intériorisation en nous-mêmes. Et la théorie de l'efficacité ex opère
operato tend à nous faire croire que nous serions nous-mêmes dispensés
d'être en état de sainteté pour une administration fructueuse des sacrements et
des sacramentaux.
-
Dans
la prédication de la parole de Dieu, nous avons tendance à adresser le message
aux autres sansprendre soin que cette parole nous concerne en priorité
nous-mêmes.
-
Notre
ministère de gouvernement du peuple de Dieu est souvent caractérisé par la
pratique du favoritisme et la discrimination sociale : nous sommes plus à
l'aise avec ceux qui ont le pouvoir et les riches qu'avec les pauvres et les
opprimés. Et le fait que nous exerçons à nous seuls le pouvoir législatif,
exécutif et judiciaire est une tentation à nous comporter en dictateurs,
d'autant plus que notre mandat n'a pas de limite.
-
Il
n'est pas rare que même l'Evêque estime que la dévotion à Marie, la Mère de
Jésus, soit facultative. Comment pouvons-nous être ministres, amis et frères de
Jésus-Christ sans être enfants de Marie ?
-
Nous
devons vraiment faire attention, dans notre vie et dans notre ministère, à ne
pas être déconnectés de la Croix du Christ qui est la source de notre identité
chrétienne. Sans quoi nous courons le danger de nous trouver d'autres maîtres
tels que la Rose-Croix, la Franc-Maçonnerie, la Magie, la Sorcellerie...L'Eglise
Catholique est accusée d'avoir perverti l'humanité d'aujourd'hui. C'est nous,
lesEvêques, qui sommes visés directement
-
Ce
Synode est pour nous l'occasion de faire en profondeur notre examen de
conscience et de nous convertir.Il s'est ouvert au lendemain de la fête des
Archanges qui combattent les forces du mal, et il se déroulera pendant tout le
mois d'octobre, mois de Marie qui écrase la tête du Serpent. Comprenons ces
signes. Par notre conversion, l'Eglise retrouvera plus de vigueur dans sa
mission et la face de la terre se renouvellera.
Nestor
NGOY KATAHWA
Evêque
de Kolwezi
République
Démocratique du Congo
Hoc compendium
destinatur peculiari Coetui notitiis circa Synodum vulgandis Commentario
actorum ipsius Synodi publicari possit. constituto (art. 16 "Ordinis
Synodi Episcoporum celebrandae"), ut in diurno
Inscription à :
Commentaires (Atom)